Du 19 au 25 novembre, des actions pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Une série d’initiatives ouvertes à toustes ; mobilisez-vous !!!!
Mardi 19 novembre, de 19h30 à 21h, à La Boutique, 6 rue des Frères Blanchard, répétition des chansons pour la marche du 24 novembre :
L’hymne des femmes
à écouter ICI
Un violeur sur ton chemin (adaptation française d’une chanson popularisée par le groupe Las Tesis, un violador en tu camino)
Jeudi 21 novembre, à partir de 19h à l’atelier A.Polina, (angle des rues Emmanuelle Taurel et JB Reynier, derrière le cinéma Lumière) créations d’affiches qui seront collées dimanche soir sur les panneaux municipaux.
Vendredi 22 novembre, à 19h au Cercle de la Renaissance, conférence parlée, illustrée, et aussi chantée, à l’occasion du centenaire de la grève extraordinaire des ouvrières sardinières de Douarnenez.
Plus d’infos ICI
Dimanche 24 novembre, marche citoyenne, festive mais engagée, à l’initiative de la Collective Féministe.
Départ 10h devant le théâtre de la Chaudronnerie
Déambulation dans le Centre Ville de La Ciotat et arrivée Place du 8 mai 45 vers 11h30.
Pique-nique au jardin de la Ville à partir de midi
Dimanche 24 novembre, à 19h à La Boutique, projection du documentaire « Des cris déchirent le silence », suivie d’un échange avec la réalisatrice, Natacha Thiery, et d’un repas partagé.
Toutes les infos ICI
Collage des affiches préparées le jeudi 21 pour terminer la soirée.
Lundi 25 novembre, à 18h30 au Club Convergences (sous le cinéma Lumière), Cercle de parole mixte.
Garderie d’enfants sur place.
Un peu d’Histoire …
Depuis sa création par les Nations Unies en 1999, la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a lieu chaque 25 novembre dans plusieurs pays du monde pour dénoncer les stéréotypes de genre et sensibiliser aux violences à l’égard des femmes.
À l’origine de cette date : le meurtre des sœurs Mirabal, le 25 novembre 1960
Assassinées par le dictateur Rafael Trujillo, les trois sœurs et opposantes politiques Patria, Minerva et María Tereza Mirabal l’avaient rencontré onze ans plus tôt lors d’une fête mondaine dans leur pays, la République dominicaine. Furieux que Minerva refuse ses avances, le dictateur avait emprisonné et torturé le père des sœurs Mirabal, Enrique Mirabal, en guise de représailles. Cet évènement a précipité l’engagement politique des trois sœurs. Elles participent à l’organisation du mouvement clandestin de contestation du régime et forment, avec leurs maris, le « Mouvement du 14 juin » (en référence à la tentative d’insurrection du 14 juin 1959).
Leur nom de code : « las Mariposas » (les Papillons, en espagnol).
Elles sont arrêtées et torturées à plusieurs reprises pour leurs activités et deviennent rapidement des symboles de résistance à la dictature. Le 25 novembre 1960, les sœurs Mariposas tombent dans une embuscade tendue par des membres des services secrets et sont assassinées. Leur mort soulève l’indignation de tout le pays et conduira à l’assassinat du dictateur quelques mois plus tard.