Les cré-actions de la CCU

Retour en images sur Phare Away

une création de la CCU,
samedi 8 octobre 2022, dans le cadre de Navigarts, Place Evariste Gras :

Regards photographiques de : Sarah Cassenti, Lily Regnault, Lucien Amiach, Françoise Canat, Régine Douzenel, Martine Gäertner, Lili le Gouvello, Philippe Bonneau

 

 

 

Dès vendredi soir,

 grâce à toutes les petites mains qui ont réalisé les guirlandes imaginées par

 Elsa Mingot et à Jean Baptiste Perrin, cordiste, le phare commence à rayonner.

 

 

Pendant ce temps,  Sarah Cassenti et Olivia Rivet  transforment l’allée Badelon en un glacis  qui accueillera la marée d’empreintes …

 

 

  

Et le cinéma Lumière se pare

 des couleurs de la CCU …

 

Le Code international des signaux est un système international de signaux et de codes utilisé par les navires pour communiquer des messages importants …

La Culture ça Urge a choisi de reproduire ce code sur ses fanions :

des bandes pour la lettre C, des carrés déportés pour la lettre U.

La pluie s’invite samedi matin, retardant l’entrée en scène des élèves du Matagots Jazz Band (qui commencent leur concert en chantant « a capella » depuis le dessous de la scène !).

 Et quand vient l’éclaircie, le jazz fuse, porté par l’énergie de Peggy Stein (assistée à la technique par Sébastien Guesdon).

Regarder la vidéo du concert réalisée par Peggy Stein

Ou la vidéo réalisée par Tout Visuel 

 

 

 

Depuis l’allée Badelon, Sarah Cassenti et Elsa Mingot, lancent la marée d’empreintes avec les enfants et les parents de la maternelle Centre Ville. L’homme aux mains bleues imprime l’empreinte bleue de son corps au cœur de la marée …

 

Sous le kiosque, Laetitia Vivaldi joue Charlotte Chaple, accompagnée par Quentin Bourg -Drevet au piano. Le public se régale …

 

 

 

 

 

 

 

Ivan  Bougnoux donne le top départ du  Silence maritime ;  les initiés ralentissent.

Sur la Place, le temps est suspendu.

 

 

 

 Coup de cœur de Michèle Philibert

pour Annie Ernaux , écrivaine féministe

et engagée, récompensée

il y a quelques jours

par le Prix  Nobel de littérature.

 

 

Stéphane Nowak, invité par l’Art Hic et Hoc, lit ses textes sous le kiosque:

 

Jazz Friends, entre en scène (avec Julien Buri à la trompette, Jacques Bonnardel à la batterie, Frank Cassenti à la guitare et Emmanuel Soulignac à la contrebasse) :

 

 

 

 Depuis le kiosque, Albert-Jean Morazzani pousse,un coup de gueule pour l’Arménie.

 

 

Puis Patrick Sirot, poète invité par l’Art Hic et Hic, scande ses textes ; son cabinet de curiosités est installé derrière le kiosque :

 

 

 

Le  Pédalo cantabile  (venu de Sète et  invité par l’Office de Tourisme) fait chanter le public sur la place avec son karaoké mobile.

Isabelle Ganga, autrice et riveraine de la Place, lance un coup de gueule pour défendre le cadre de vie des habitants et les commerçants du quartier, avec les travaux qui démarreront pour plusieurs mois à partir du 10 octobre. Le Collectif Méfi La Ciotat a été créé à cet effet (à suivre sur FB).

  Erwann Loret et ses ami-e-s musicien-ne-s (Christine, Claire, Marc, Benoit, Gérard) ont formé un groupe en mars dernier pour rendre hommage au courage du peuple ukrainien et pour la Paix.  La guerre est toujours là, et ils poussent un  « coup de gueule musical » pour  accompagner Aliciia, réfugiée à La Ciotat, qui chante en ukrainien :

 

Le groupe Alternatiba La Ciotat vient rendre un dernier hommage à l’industrie de la croisière.

 

 

 

 

 

Les chevaux solaires d’A.Polina  (moyens et grands de la maternelle Centre Ville avec Sarah Cassenti), déambulent sur la Place E. Gras, accompagnés par une harpe végétale (fabriquée avec un tronc de bignone morte récupéré dans l’allée Badelon) imaginée par Olivia  Rivet ; coiffes réalisées par Gaby Moire lors de l’atelier libre des enfants A.Polina.

La marée d’empreintes continue de déferler jusqu’à la Place Evariste Gras, emportée par Sylvie Desmoulins, la directrice de la maternelle Centre Ville et les petits accompagnés de leurs parents :

 

Florence Pescher  pousse un coup de gueule contre le régime iranien et un cri du cœur pour les femmes iraniennes. Elle invite les femmes à  venir se couper symboliquement une mèche de cheveux au son de Bella Ciao chanté en farsi. Un beau moment de solidarité et de sororité.

 

 

La  Putch Street Fanfare (venue de Châteauneuf les Martigues et invitée par l’Office de Tourisme) fait swinguer le public sur la Place :

 

 

Nicole Barges pousse un coup de gueule pour les migrants morts ou disparus en mer : 24 871 migrants disparus enregistrés en Méditerranée depuis 2014 par l’ONU.

Et un cri du cœur pour les activistes d’Alarm Phone qui assurent une veille téléphonique 24/24h pour tenter de déclencher les secours et sauver des vies :

 

 

El Anna, Annabelle Cateau  (chant et percussions) rejoint  Amou’ Caché, Olivia Rivet (flûte et voix), Sophie Antkowiak (voix et percussions), Frank  Cassenti (guitare et percussions) et  Emmanuel Soulignac (contrebasse) pour un concert aux couleurs de l’Afrique et des Caraïbes.

Moussa vient  les accompagne pour un morceau de rap (c’est sa première scène) :

 

 

 

 

 

 

 

 

Coup de gueule de Mattéo Vergnes pour la Culture. Il lit, Mer de résistance, un texte qu’il a écrit pour clôturer cette journée et qui résonne avec le dessin qu’il a réalisé.

 

 

Les bénévoles de la Culture ça Urge, guidés Hélène Cœur, concluent cette journée par une performance qui rappelle l’engagement de ce Collectif qui réunit des artistes, des associations et citoye-ne-s engagé-e-s pour la culture.

 

 

Et, tout au long de cette journée …

 

A l’atelier Stop motion, 8 films sont réalisés; Arnaud Gairoard assurera le montage et le public sera invité pour la restitution:

Les auteurs présentent leurs livres sous la galerie du cinéma pour échapper à la pluie et offrir au public leurs « escales lecture ».

Martine Gärtner, Richard Cabanes Françoise Donadieu, Françoise Miran, Frédéric Ganga, Cathy Rigal et Alessandra Blache, ont déjà prévu de nouveaux rdv avec le public ciotaden …

 

 

 

 

La boite à paroles est rapatriée sous la galerie du ciné ; Florence Pescher promène sa caméra tout autour de la Place …

 

 

Dans le coin « sieste sonore », on écoute les textes de Matteo Vergnes ou les histoires de Florence Pescher, confortablement installé dans les magnifiques transats prêtés par le Théâtre Châteauvallon-Liberté de Toulon.

 

 

 

La balade sonore (enregistrée par Hélène Cœur et Olivia Rivet) emmène le public autour de la Halle Lumière.  On peut encore en profiter …, il suffit de scanner le code barre affiché sur les vitres du Cinéma Lumière.

 Départ sous le kiosque … 

 

 

 

Les  dessins de Lili Le Gouvello  (illustrations du livre de Cécile Poujol, Les chantiers navals de la mer à la lune), collés par Stéphane Lemaire sur les murs du cinéma, sont  à déguster pendant un mois au moins rue Taurel (ils illumineront  le quartier  pendant les travaux de voirie) :

 

 

 

                                 

 

Mad Duchemin déroule son tapis de Fortunes de mer et accroche son filet.

L’atelier dessin est ouvert.

 

 

Les Marins perdus, une expo prêtée par le COBIAC, se déploie depuis la galerie jusque dans le hall du cinéma.

La BD de Clément Belin, avec le texte du roman de Jean Claude Izzo, est une parfaite invitation à la séance de cinéma du soir (projection du long métrage de Claire Devers, Les marins perdus).

 

 

Depuis la régie, Jean- Christophe Pintus répond à toutes les demandes des artistes avec le sourire.

 Les bénévoles  se relaient au stand d’infos de la CCU  pour inviter le public à prendre connaissance du projet « Place de la Culture » et à se mobiliser pour la défense de salles de cinéma et de lieux de culture dans la Halle Lumière (la pétition de la CCU a recueilli à ce jour plus de 3500 signatures) .

A 19h, on range tout très vite (bravo au personnel des services techniques pour son efficacité) pour rejoindre la parade organisée par l’Office de Tourisme sur le port.

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Et quand la nuit tombe sur la Place … le Phare s’éclaire !

 

… Et la CCU continuera d’agir pour que cela dure encore longtemps.

 

 

REMERCIEMENTS

 

A toutes et tous les artistes qui sont venu-e-s bénévolement défendre « la Place de la Culture »,

A tous les membres de la CCU qui se sont mobilisés pour que la journée soit réussie, 

Aux  élèves, aux parents, aux enseignant-e-s du Collège des Matagots et de la maternelle Centre Ville,

Au public avec ses étoiles dans les yeux et ses applaudissements chaleureux …

 Au COBIAC et au Théâtre Châteauvallon Liberté.

 Au Cinéma Lumière, à la Maison des Associations,

Au service Culture, au service des Fêtes  et aux services  techniques de la Ville de La Ciotat (et particulièrement à Jean Christophe disponible et efficace à la régie son toute la journée),

Mention spéciale à Baptiste, notre cordiste, sans qui nos guirlandes seraient restées à terre.

Pour la manutention : Lucien Amiach et Nadya Aroussi

Pour la coordination: Régine Douzenel

 A la Ville de La Ciotat et à l’Office de Tourisme, organisateurs de Navig’Arts et à France Bleu Provence, partenaire de cette manifestation.