Agenda

Samedi 30 décembre, à 18h30 au cinéma Lumière, Hommage à Frank Cassenti

Projection du film Changer le monde

 

 

Le cinéma Lumière rend hommage à Frank Cassenti, cinéaste.

Entrée libre pour toustes.

 

La musique peut-elle changer le monde ?

Des artistes de cultures différentes y répondent. Des femmes et des hommes qui ont à coeur le rêve de Martin Luther King, « I Have a dream « .Le rêve d’un autre monde que réclame avec enthousiasme la jeunesse. 

Le film est un voyage musical et initiatique à le temps et l’espace, à deux voix, celle du cinéaste Franck Cassenti, et celle d’Archie Shepp, un géant de la musique africaine-americaine du XXème siècle qui continue de porter la voix aujourd’hui.

Avec :  Archie Shepp, Randy Weston, Majid Bekkas, Marc Ribot, Hamid Drake, Nicole Mitchell, Desdamona, BCUC, André Minvielle, Lula Pena, Cuarteto Cedrón, Mônica Passos, Hermeto Pascoal, Mino Cinelu, Jacques Schwarz-Bart, Siegfried Kessler, Tony Hymas…

 

Voir la Bande annonce du film  : ICI

 

Voir l’interview de Frank Cassenti réalisée par Laurent pour TVF SUD :  ICI

 

Et un article publié sur le site de Radio France à l’occasion de la sortie du film,

à retrouver ICI

Photos et bougies apportées en hommage à Frank

Dans la grande salle du cinéma Lumière

 

Le poème lu par Michèle Philibert :

Mes amis rassemblés qu’un même amour dépasse,
C’est pour vous que je pars.
Je vous offre déjà l’ardeur de mon absence
Qui sera votre part.
Mangez ces fruits amers dont la pulpe est saignante
Et buvez du vin blanc.
Que je sois près de vous dans vos soirées brûlantes,
Sur le Port innocent.
Lorsque mon souvenir viendra dans vos paroles,
Faites-lui bon accueil.
Vous resterez toujours dans la dernière escale
Au plus sûr de mon cœur.
Si quelqu’un ne sait pas mon nom, ne le lui dites.
Gardez-le tendrement.
S’il vous presse : « Quel est cet ami qui navigue ? »
« — C’est un homme vivant. »
C’est un homme vivant qui part et se déchire
Comme un ciel sur les mâts ;
L’homme le plus tenté par l’amour des navires
Et la forme du monde.
Mayence-Trèves-Paris-Marseille -Décembre 1921-janvier 1925.
Louis Brauquier, tiré de « Mort de l’armateur »