Les cré-actions de la CCU

Mercredi 29 mars, Bon anniversaire le Lumière ! 110 ans, ça se fête …

Des ateliers, des films d’animation, de la musique, un rassemblement sur la Place à 18h,  une réunion publique à 18h30, des surprise tout au long de la soirée et l’avant première de Suzumé à 14 h et de  C’est mon homme à 21h …

 

Le cinéma Lumière est menacé de fermeture.

Pour défendre l’existence d’un cinéma de qualité dans le Centre Ville de La Ciotat, participez aux événements organisés par la CCU et le cinéma Lumière du 24 au 31 mars.

La séance inaugurale du Kursaal (ancêtre du Lumière) a eu lieu le 29 mars 1913,

ce qui nous fait  110 bougies à souffler !

 

Dès le matin, une cinquantaine de collégiens de Toulon sont venus participer à des ateliers de cinéma d’animation animés par Florence Pescher, Audrey Farouault et Julien Buri.

Ils ont pu également assister à la projection de White Snake, film d’animation chinois.

 

Première surprise pour le public à 14h, avec un intermède musical de Erwann Lioret et son charango, juste avant la projection en avant première de Suzumé.

Un film (et un moment) plein d’émotions, comme le décrivent Annabelle et sa fille Sahelle (13 ans) venue en famille le découvrir :

Comme c’est agréable de marcher, de se balader au coeur de notre ville en attendant l’ouverture du guichet … et de s’enfoncer dans la pénombre de la salle de cinéma … sans parking, sans usine, sans foule, paisiblement. A la découverte de l’histoire de Suzumé, je pleurais comme une enfant, à la fin, lorsqu’elle referme l’émotion de son passé. J’étais trop contente de pleurer ainsi et de voir ma fille rire de me voir pleurer !!! (Annabelle)

Ma mère est venue me chercher au collège et on a pu manger dehors puis aller voir Suzumé en avant-première au cinéma qui est près de chez nous et à côté du Collège. Je suis fan de mangas et j’ai trouvé le film incroyable en V.O ! J’adore ce cinéma, il est très simple et c’est facile de s’y retrouver. J’ai kiffé mon aprèm. (Sahelle)

 

 

A 18h, la Place Evariste Gras a résonné aux sons des percussions de la batucada Baia Joai (qui s’entraîne sous le cinéma, dans le Club Convergences), et le public a commencé à affluer :

 

 

A 18h30, entrée au cinéma pour la réunion publique. Le trio Hot Spicy Jazz, avec Julien Buri à la trompette, Alain Sigault à la guitare et Emmanuel Soulignac à la contrebasse, a offert un magnifique set au public qui emplissait la grande salle.

 

Les intervenants se sont succédé pour décrire la situation actuelle et les démarches entreprises par La Culture ça Urge depuis plus d’un an pour tenter de présenter à la Municipalité un projet culturel pour la Halle Lumière et pour la sauvegarde de salles de cinéma.

 

Puis le micro a circulé et les témoignages de soutien, d’attachement à ce cinéma ont été nombreux, tout comme les propositions pour faire grandir la mobilisation citoyenne et être enfin entendus.

Quelques extraits en vidéo :

L’intervention de Gérard Meylan, comédien

https://youtu.be/PuVnNANYS1c

Les explications de JC Benbakir , exploitant du cinéma
 
la présentation des résultats du sondage (Nadya et Jean Pierre)
 
L’intervention de Frank Cassenti
 
 Les témoignages de soutien de Stéphane Bern et de Jérémy Bacchi, sénateur des BdR
La réunion s’est terminée par la projection du témoignage de soutien que nous a envoyé Robert Guediguian, cinéaste :

 

A la sortie de la salle, la batucada Baia Joia a de nouveau transporté le public :

Matéo Vergnes  a déclamé un texte écrit pour le cinéma Lumière, puis Frédéric Ganga a dit un poème de sa composition repris par le public :

Ne brisez pas la prière
Sur l’écran nouvelle foi
Laissez-nous rêver parfois
N’éteignez pas le Lumière !
Dans la nuit du Capital
Qui nous harcèle et nous perd
Conservons le grand fanal
N’éteignez pas le Lumière !
De la culture pas chère
Brille en plein coeur de la ville
Non loin des yachts éphémères
N’éteignez pas le Lumière !
Souhaitons-lui pour subsister
Un joyeux cent-dix-versaire
Pour apprendre à résister
N’éteignons pas le Lumière !

 

Le trio Hot Spicy Jazz s’est alors installé sur les marches du cinéma pour jouer un nouveau set, pendant que tout le monde trinquait (ou dansait) aux 110 ans du Lumière.

 

et 110 bougies ont été allumées

 

Des étoiles plein les yeux : moment magique et poétique en fin de soirée, quand Sarah Cassenti et Jean Baptiste Perrin nous ont offert un duo d’hirondelles, dans le platane près du kiosque, accompagnés au saz électrique par Olivia Rivet.

 

Une performance doublée de la projection vidéo les hirondelles sur la façade du cinéma avec les dessin de Claudio Pelati, Rome …

 

 

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